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Bien que la dernière partie de la saison 3 se soit révélée particulièrement décevante, pour ne pas dire mauvaise comme tout, "Elementary" avait réussi à refermer son année avec davantage d'efficacité, en capitalisant quasi-exclusivement sur son personnage central et en offrant un cliffhanger plutôt intéressant qui donnait envie de revenir. Malheureusement, "El Gato" n'est pas la reprise la plus passionnante qui soit, et surtout, déçoit fortement par rapport à ce que l'on était en droit d'espérer.
La première erreur provient à mon sens de l'utilisation extrêmement mitigée et maladroite de la porte ouverte lors du season 3 finale, en ce qui concerne la dégradation de l'état de Sherlock, qui avait replongé dans la drogue. En effet, sans doute afin de ne pas trop perturber la mécanique de la série, cette dernière a fait le choix de soigner le mal immédiatement, ce qui constitue naturellement un énorme gâchis de potentiel. Les quelques scènes consacrées à Holmes, qu'il s'agisse de ses échanges avec Joan ou de l'arrivée de son père (campé par John Noble, le cultissime Walter Bishop de la regrettée "Fringe"), sont belles mais insuffisantes.
En conséquence, ce premier opus de la saison manque parfois grandement d'instants touchants, alors même que l'humour est totalement absent et que le cas de la semaine n'est pas franchement palpitant. Alors que Joan et Sherlock ont sous la menace de poursuites suite aux actes perpétrés récemment par celui-ci (et qu'ils finissent par se faire congédier du commissariat), l'équipe se penche sur le suicide d'un homme ayant avoué plusieurs meurtres avant de mettre fin à ses jours. La vitesse d'exécution est satisfaisante, mais le suspense pas nécessairement au rendez-vous.
En bref : Il y avait matière à faire beaucoup, beaucoup mieux.
Note : 5/10
Arrivé discrètement à la toute fin du season premiere, John Noble est véritablement utilisé pour la première fois dans ce deuxième volet de la saison, alors que la prise de contact avec Sherlock puis Joan est établie de manière importante. L'ajout de ce brillant acteur au casting ne peut évidemment être qu'une bonne chose pour "Elementary", et globalement, la série parvient à créer quelque chose d'intéressant autour de lui et de son personnage. Outre l'alchimie qui semble déjà régner entre les interprètes, le père de Holmes est ainsi à l'origine de passages trop rares mais particulièrement prenants.
Je retiens avant tout la scène finale aux côtés de Watson, qui donne un indice sur le chemin que pourrait prendre cette quatrième saison, et cela me plaît plutôt, tant pour le développement des deux héros que cela engendrerait que pour le rôle de John Noble jouerait alors dans la mythologie de la série. Si "Elementary" s'est parfois démarquée grâce à ses cas de la semaine, c'est souvent lorsqu'elle s'approprie davantage ses protagonistes qu'elle parvient à s'illustrer, et les remettre au centre du jeu ne serait ainsi que bénéfique.
Car justement, la faiblesse principale de "Lavage de cerveau" provient sans conteste de l'affaire policière traitée. Bien que l'association provisoire du duo de choc avec un nouvel agent du FBI permette de modifier légèrement la dynamique habituelle, le contenu de l'intrigue et l'écriture des dialogues ne sont pas forcément à la hauteur pour que le plaisir soit total et le suspense entier sur ce qui se déroule sous les yeux du téléspectateur. Je suis persuadé qu'il aurait été plus opportun d'équilibrer le temps d'antenne entre l'enquête et la vie personnelle du héros, chose que "Elementary" semble décidément avoir du mal à oser tenter.
En bref : Toujours un réel bonheur de revoir John Noble, qui semble ici hériter d'un rôle potentiellement fondamental pour la suite de la saison. Intriguant.
Note : 6.5/10
En mêlant Joan et Sherlock à une intrigue menée par un agent du FBI inconnu au bataillon, "Elementary" avait fait le choix de retrouver rapidement une mécanique la plus traditionnelle possible dans la méthodologie de résolution des affaires, sans pour autant faire obstruction aux récents déboires de Holmes avec la justice et la NYPD. Malheureusement, cette fois-ci, la série renoue déjà définitivement avec ses habitudes, puisque les deux détectives enquêtent déjà de nouveau aux côtés de Gregson et Bell, comme si rien ne s'était passé.
Je dois avouer que je reste extrêmement déçu de la manière dont les scénaristes ont géré cette mise à pied et les conséquences des actes de Holmes, d'autant que, compte-tenu du relatif vide scénaristique des épisodes, la place était suffisante pour développer tout cela bien plus en profondeur. La déception est effectivement grande face à l'enquête de la semaine, qui démarre de manière intriguante et avec une belle idée autour des sosies, mais qui se transforme rapidement en quelque chose de terriblement lent et ennuyeux.
Il faut alors se rabattre sur John Noble et le duo qu'il forme avec Jonny Lee Miller pour trouver davantage de réussite, même si là encore, "Délit de faciès" n'est pas complètement satisfaisant non plus, sur le plan émotionnel surtout. Les échanges entre les deux hommes sont ainsi plutôt banals, et peu touchants dans l'ensemble. En revanche, l'association des deux acteurs fonctionne toujours à merveille, et les nombreuses scènes qu'ils partagent restent assez originales et efficaces. Ce qui prouve, décidément, que John Noble est bien le seul atout de ce début de saison.
En bref : Très médiocre.
Note : 4/10
On ne va pas se mentir, ce quatrième opus de la saison n'avait rien de révolutionnaire et s'inscrit très largement dans la lignée de ce que ce début de quatrième année semble capable de nous offrir, notamment dans sa méthodologie d'exécution des cas de la semaine. Pourtant, quelque chose permet à "Ménage à trois" de fonctionner beaucoup plus efficacement que son prédécesseur, et ce malgré l'absence de John Noble, de façon très paradoxale. Le premier point positif vient des quelques scènes humoristiques qui alimentent l'épisode.
En effet, "Elementary" avait cruellement perdu sa légèreté depuis son retour, et voir Sherlock et Joan menottés face-à-face et sans pouvoir bouger le petit doigt suffit au téléspectateur pour retrouver l'aspect divertissant qui lui manquait tant. En outre, l'intrigue policière traitée par les deux compères demeure extrêmement fastidieuse en terme de rythmique, mais surprend à plusieurs reprises, principalement dans son premier tiers, avec des idées assez nouvelles et un environnement peu commun lorsque Watson et Holmes rencontrent l'univers médical.
Le cas de la semaine est donc plutôt banal mais néanmoins convenable et bien mené, une très bonne chose. Dans le même temps, "Ménage à trois" fait apparaître le détective Cortes dans les pattes de Joan, sans vraiment s'attarder sur les véritables raisons de l'enquête qu'elle commence à mener sur la partenaire de Sherlock. En variant ses propositions autour de ses deux héros, principalement axées sur le père de Holmes jusqu'ici, la saison s'offre de nouvelles perspectives potentiellement intéressantes, même si les émotions sont beaucoup moins présentes. On ne peut que s'en réjouir.
En bref : Toujours rien de transcendant, mais "Elementary" se reprend.
Note : 6.5/10
Après un léger passage à vide, "Elementary" semble sur le point de repartir dans la bonne direction, et c'est honnêtement une grande satisfaction. Ce cinquième opus de la saison se révèle même être le meilleur de la quatrième salve d'enquêtes ayant récemment débuté, y compris du point de vue de l'affaire de la semaine, une excellente nouvelle qui prouve que les scénaristes se sont repris. "Les chevaliers de Nottingham" envoie pour cela Joan et Watson résoudre le meurtre d'un archéologue, retrouvé calciné dans un appartement.
Du simple incendie jusqu'à la dissimulation de fûts de déchets, en passant par la recherche d'un trésor se trouvant être des jeux vidéo totalement inédits pour le grand public, la série délivre une intrigue policière relativement solide, bien que le suspense ne soit pas toujours haletant et que la mécanique n'ai rien de très novateur. Néanmoins, le domaine des geeks, ou encore les multiples twists qui permettent au récit d'être extrêmement bien cadencé, sont de très bons éléments qui participent positivement à la réussite globale de l'épisode.
Concernant le développement des personnages, "Les chevaliers de Nottingham" capitalise sur les événements du dernier season finale en faisant revenir Alfredo, quelques semaines après avoir vécu le pire à cause d'Oscar, qui peine à nouer le contact avec Sherlock en raison des démons qui hantent les esprits des deux hommes. Qu'il s'agisse des conversations avec Watson, très protectrice envers son mentor, ou des échanges entre Alfredo, Holmes est à nouveau très touchant pour le téléspectateur, et donne à son personnage une dimension dramatique plus qu'intéressante, comme souvent.
En bref : Un très bon épisode de "Elementary".
Note : 7/10
Absent ces dernières semaines après avoir été introduit de très belle manière au début de la saison, John Noble fait son retour dans "Elementary" cette semaine, toujours sous les traits de Morland Holmes, et ce pour le plus grand plaisir du téléspectateur. Le père de Sherlock réapparaît en effet aux côtés de son fils lorsqu'il se permet de le contacter pour lui donner une piste dans le cadre d'une affaire de meurtres, qui va peu à peu révéler quelques éléments mystérieux de la vie de Morland, et amener les scénaristes jusqu'à introduire un alléchant fil rouge autour de sa présence à New York.
"La loi du plus fort" est donc avant tout un épisode centré sur les deux hommes de la famille Holmes, certes au détriment des autres personnages (Joan et les autres sont ainsi particulièrement effacés et relégués au rang de protagonistes secondaires), ce qui permet de s'intéresser à nouveau à la relation que ceux-ci peuvent entretenir et à la méfiance qui reste intacte du côté de Sherlock, mais aussi d'apporter au récit une petite touche d'originalité avec une mécanique qui diffère quelque peu sur la forme, en privilégiant une enquête résolue par ce duo d'un jour.
Pourtant, dans le fond, cet épisode de "Elementary" est avant tout un pur classique, ce qui n'est pas forcément un compliment. Le déroulement de l'affaire est évidemment assez rythmé et efficace, mais les surprises ne sont pas toujours au rendez-vous, et la narration manque parfois de piquant ainsi que de profondeur. C'est d'ailleurs le défaut majeur de ce sixième volet de la saison, qui a oublié à de nombreuses reprises de travailler son registre émotionnel et se retrouve en conséquence avec des scénarios assez bien écrits mais des scènes extrêmement fades.
En bref : Le retour de Morland dans les parages est plutôt bien géré, tout comme l'affaire de la semaine, malgré une absence évidente de relief.
Note : 6/10
Quelle histoire avec Fiona ! Je ne sais pas où les scénaristes vont nous emmener mais j'adhère totalement pour l'instant. Joan toute excitée à l'idée que Sherlock soit intéressé par quelqu'un, lui super mal à l'aise... Et Fiona très déroutante mais en même temps très mignone et gentille ! Les voir tous les 2 c'est un pur régal, touchant mais très drôle. ^^
Vivement la semaine prochaine !